Hélène Mambourg x Gratitude List
Interview avec Hélène Mambourg : Nutritionniste & Energéticienne
Nous avons le plaisir d'interviewer Hélène Mambourg, diététicienne-nutritionniste certifiée et experte en magnétisme en Belgique. Après une carrière dans la communication, elle a suivi sa passion pour la santé et le bien-être en se formant en nutrithérapie, diététique et magnétisme, avant de développer son propre accompagnement unique et multidimensionnel. Son programme de 12 semaines allie consultations en nutrition et séances énergétiques afin d'aider ses patients à retrouver leur vitalité, équilibrer leur alimentation et libérer leurs blocages émotionnels.
Dans son parcours transformateur pour ces patients, Hélène intègre les Gratitude List, encourageant ses patients à pratiquer la gratitude pour soutenir et renforcer leur transformation. Nous avons eu l'opportunité d'échanger avec elle sur son parcours, sa vision, ses conseils en nutrition et bien-être, ainsi que l'importance de la gratitude dans son approche.
INTERVIEW
Peux-tu nous parler de ton parcours ? Qu'est-ce qui t'a poussée à quitter le monde de la communication pour te consacrer à la nutrition et à l'énergétique ?
Hélène Mambourg: Après mes études en communication terminées en 2006, j’ai travaillé dans un secteur qui me plaisait. À l’époque, les réseaux sociaux n’existaient pas encore et le métier était très différent. En 2012, la société dans laquelle je m’épanouissais a fait faillite. Ce fut un moment charnière. Je me suis posé beaucoup de questions sur le sens de mon travail et sur ce que je voulais vraiment. Peu à peu, j’ai senti que je m’éloignais de mes besoins profonds. Derrière un écran toute la journée, je manquais de contacts humains. J’étouffais. En parallèle, l’anxiété faisait partie de mon quotidien. Je gérais mes émotions en mangeant... Les troubles digestifs se sont installés. C’est là que j’ai commencé à m’intéresser à l’impact de l’alimentation sur le stress, l’anxiété, la dépression et sur notre digestion.
Comment as-tu acquis tes compétences et ton expertise dans ces domaines ? Peux-tu nous parler de tes études en nutrithérapie, diététique et physionutrition, ainsi que de tes formations en magnétisme ?
De nature curieuse, j’ai assisté à de nombreuses conférences et suivi des dizaines de cours de cuisine saine. En 2015, j’ai franchi un cap en entamant une formation en nutrithérapie, sans base scientifique au départ. Ce fut un vrai challenge mais aussi un déclic : je retrouvais l’envie d’apprendre. Entre 2014 et 2019, l’idée de devenir diététicienne a mûri. J’ai pris le temps… 5 ans de réflexion, mais aussi d’économies. En parallèle, sans trop savoir pourquoi, je me suis rapprochée du magnétisme. Comme une évidence. J’observais mes mains chauffer, je me voyais dans mes rêves poser les mains sur des personnes. Un événement personnel m’a poussée à sauter le pas. J’ai décidé d’arrêter de réfléchir et d’avancer vers ce qui vibrait en moi : la nutrition et l’énergétique.
À 36 ans, j’ai repris le chemin de l’école pour un bachelier en diététique. Un vrai défi. Une fois diplômée, j’ai enchaîné avec une première formation en magnétisme en 2022, puis une seconde en 2024. Depuis, je continue à me former.
En 2023, j’ai obtenu un Diplôme Universitaire en Physionutrition à l’Université de Grenoble. Aujourd’hui, je poursuis une formation en Nutrition fonctionnelle et adaptative chez Oreka Formation. Parce que je suis convaincue que la nutrition ne s’arrête pas à l’assiette. Elle touche nos émotions, notre énergie et notre manière d’habiter notre corps.
Ton accompagnement de 12 semaines est unique car il combine nutrition et énergétique. Peux-tu nous expliquer comment il fonctionne et quels résultats peuvent en attendre tes patients ?
J’ai imaginé cet accompagnement de 12 semaines comme un véritable chemin de transformation. Il combine un suivi nutritionnel et 3 séances de magnétisme. L’idée, c’est de travailler sur deux plans essentiels et souvent liés : le corps et les émotions. Concrètement, on avance sur l’alimentation, bien sûr. Mais on prend aussi le temps d’explorer ce qui se joue derrière la prise de poids ou le mal-être : les blocages émotionnels, les schémas inconscients, les mémoires familiales parfois bien ancrées. Car selon moi, on ne prend pas du poids par hasard.
Effectivement, tu parles souvent de "perdre du poids émotionnellement" plutôt que physiquement. Peux-tu expliquer ce concept et son lien avec tes consultations ?
Derrière les kilos, il y a souvent des peurs, des blessures, des besoins non nourris. La peur du manque, le vide affectif, la difficulté à prendre sa place, le sentiment d’insécurité, la peur d’être vu ou de séduire… Autant de poids invisibles qui finissent par se traduire dans le corps.
Avec mes patients, on part à la recherche de ce qui, en eux, bloque ou freine l’élan vers le changement. Ensemble, on remet du mouvement là où c’était figé. Le magnétisme vient soutenir ce travail en profondeur. Il libère les émotions cristallisées, il redonne de l’énergie, il permet de se reconnecter à son corps. Et c’est essentiel. Parce que changer ses habitudes demande de l’énergie. Ce programme donne ce “coup de boost” qui permet d’avancer et d’oser le changement.
Au bout des 12 semaines, les personnes se sentent plus légères – dans tous les sens du terme. Leur énergie circule mieux. Elles ont souvent perdu du poids, mais surtout, elles se sentent à nouveau alignées avec leur corps. Elles retrouvent confiance, elles apprennent à accueillir leurs émotions sans se juger et elles posent les bases d’une relation plus sereine avec la nourriture.
Quelles sont les problématiques les plus courantes que rencontrent tes patients ? Selon toi, quelles en sont les causes profondes ?
Ce que je constate le plus souvent, c’est que beaucoup de personnes vivent en mode survie. Elles courent toute la journée, enchaînent les obligations… et finissent par s’oublier. Résultat : le stress s’installe, la fatigue s’accumule et l’alimentation passe au second plan. Dans ce quotidien à 1000 à l’heure, on va au plus simple, au plus rapide. Le problème, c’est que ces choix alimentaires – souvent trop sucrés, trop transformés – finissent par alimenter ce cercle vicieux. Le sucre épuise le corps, augmente le stress et dérègle le sommeil. Et plus on est fatigué, plus on cherche du réconfort dans une alimentation pauvre en nutriments. Ce cercle-là, je le vois partout. Et il nous éloigne peu à peu de notre vitalité. Pour moi, les causes profondes sont là : un mode de vie qui déconnecte du corps et de ses besoins. Une société qui pousse à faire toujours plus, sans jamais prendre le temps de se poser.
Dans mes accompagnements, j’amène mes patients à ralentir. À remettre l’alimentation à sa juste place : un vrai pilier de la santé physique et mentale. Mais aussi à rééquilibrer d’autres aspects essentiels :
● mieux gérer leur stress,
● bouger davantage,
● retrouver un sommeil réparateur.
C’est en réinstallant ces bases qu’on retrouve de l’énergie… et qu’on peut enfin sortir de ce mode survie.
La gestion des troubles alimentaires comme la boulimie ou les compulsions alimentaires fait-elle partie de ton accompagnement ? Comment abordes-tu ces problématiques ?
Oui, ces problématiques font partie de mon accompagnement. Et ce que je privilégie, c’est d’aller chercher ce qui se cache derrière ces comportements. Je pars toujours à la recherche de la cause profonde : Quand ces troubles ont-ils commencé ? Y a-t-il eu un événement déclencheur ? Une rupture, un deuil, un stress important ? Quel modèle alimentaire ont-ils reçu ? Quelle relation leurs parents entretiennent-ils avec la nourriture ? Avec leur propre corps ? On explore aussi leur équilibre de vie : Est-ce qu’ils aiment ce qu’ils font ? Comment ça se passe dans leur travail, dans leur vie personnelle ? Ont-ils l’impression d’être à leur place ? Et puis, surtout, on s’arrête sur les émotions qui surgissent au moment des compulsions. Qu’est-ce qui se joue vraiment derrière cette envie irrépressible de sucre ou de gras ? Est-ce un besoin de réconfort ? Une fuite face à un trop-plein émotionnel ?
Je vérifie aussi si, tout simplement, les apports alimentaires sont suffisants. Parce qu’une compulsion peut parfois venir d’un corps qui crie famine après des repas trop légers ou déséquilibrés. Chaque personne est unique, et c’est ce fil-là que je tire, patiemment. Pour les aider à remettre du sens, à écouter ce que leur corps et leurs émotions cherchent à dire… et à retrouver une relation plus apaisée avec la nourriture.
Tu mets un accent particulier sur l'émotionnel dans la relation à l'alimentation. Comment expliques-tu l'origine émotionnelle de certaines maladies ?
Ce qui me parle profondément, c’est l’idée que nos émotions laissent une trace dans le corps. Quand elles ne sont pas exprimées, elles finissent par se cristalliser sous forme de nœuds énergétiques. C’est d’ailleurs sur ce principe que s’appuie le magnétisme. Avec le temps, ces blocages peuvent fragiliser le corps, jusqu’à devenir un terrain propice à certaines maladies. C’est un sujet qui me passionne depuis des années. Et plus j’accompagne, plus je constate à quel point les mots que l’on met sur nos maux résonnent juste. Comprendre ce qui bloque, aller chercher le “pourquoi” derrière ce que l’on vit, permet souvent de faire bouger les choses. On met de la lumière, de la conscience sur ce qui était resté dans l’ombre. Et le corps, petit à petit, se remet en mouvement. C’est un vrai cheminement vers le mieux-être. Un chemin qui passe par l’écoute, l’acceptation… et la libération de ces émotions qu’on porte parfois depuis trop longtemps.
Ton programme inclut des séances de soins énergétiques. Peux-tu nous expliquer en quoi cela consiste ? À quelle fréquence recommandes-tu ces soins et que peut-on ressentir après une première consultation ?
Dans mon accompagnement, j’utilise le magnétisme comme un vrai soutien au travai nutritionnel. C’est une technique qui s’adresse autant aux douleurs physiques qu’aux blessures émotionnelles. Parce que, bien souvent, nos émotions non exprimées finissent par créer des blocages dans le corps… et ces blocages deviennent des maux.
Chaque séance est un moment de profonde relaxation et de reconnexion à soi. À travers mes mains, je viens libérer les tensions accumulées, rééquilibrer l’énergie et stimuler ce que j’appelle la capacité d’auto-guérison. Le but, c’est d’harmoniser le système énergétique pour que l’énergie circule librement. Avant la séance, je prends le temps de faire un travail de radiesthésie. Cela me permet d’identifier les zones de blocages et de mieux cibler le soin. Ensuite, on échange ensemble pour poser une intention claire. Puis j’invite la personne à s’installer confortablement sur une table de massage, les yeux fermés. Je travaille en douceur, en posant mes mains sur différentes zones du corps, notamment au niveau des centres énergétiques (chakras), pour nettoyer, équilibrer et recharger.
Je conseille de laisser minimum 3 semaines entre deux séances, pour laisser au corps le temps d’intégrer et de réagir. Les ressentis après une séance varient selon chacun et selon l’intention posée. Certains dorment mieux, se sentent apaisés, plus légers émotionnellement. D’autres retrouvent de la vitalité, se sentent plus alignés, plus confiants. Il arrive aussi que certaines douleurs physiques diminuent, voire disparaissent : maux de tête, douleurs chroniques, … Bien sûr, une séance de magnétisme ne se substitue en aucun cas à un diagnostic ou un traitement médical. C’est un complément, une autre porte d’entrée vers l’équilibre.
Tu as choisi d'intégrer le Gratitude List dans ton programme. Comment le journal de gratitude peut-il aider tes patients dans leur transformation ?
J’ai intégré le Gratitude List dans. l’accompagnement car je trouve que c’est un outil simple mais puissant pour soutenir la transformation sur 12 semaines.
Je le propose à mes patients pour les aider à se reconnecter au positif et à voir tout ce qui avance, même quand le chemin leur semble lent ou imparfait. On a souvent tendance à se focaliser sur ce qu’on n’a pas fait ou pas réussi… et on oublie tout le reste.
Le journal de gratitude invite justement à changer de regard. À voir le verre à moitié plein. Par exemple, si une personne s’était fixé comme objectif de manger plus de légumes le midi et qu’elle y arrive 5 fois sur 7, elle va spontanément se dire qu’elle a “raté“ deux jours. Pourtant, avant, elle ne le faisait jamais. Et réussir 5 fois, c’est déjà énorme.
Mon rôle, c’est de leur faire prendre conscience de ces victoires. De les encourager à voir ce qu’ils mettent en place, pas seulement ce qui reste à faire.
Le Gratitude List devient alors un vrai moteur. Il les aide à ancrer cette énergie positive, à cultiver la bienveillance envers eux-mêmes… et à avancer plus sereinement, en célébrant chaque petit pas.
Selon toi, quel est le rôle du mindset dans le bien-être et la transformation personnelle ? Comment la gratitude influence-t-elle cette évolution ?
Le mindset joue un rôle central dans toute démarche de transformation. Pour moi, c’est même la base. Quand on nourrit des pensées positives, on crée une dynamique qui pousse à passer
à l’action. Le positif attire le positif, c’est aussi simple que ça.
La gratitude vient renforcer cet état d’esprit. En prenant le temps, chaque jour, de noter ce qui nous fait du bien, on change peu à peu notre regard sur ce qui nous entoure. On ne voit plus seulement ce qui manque ou ce qui ne va pas… On commence à percevoir tout ce qui fonctionne déjà, tout ce qu’on a réussi à mettre en place. Et ça change tout. Plus on se sent bien, plus on a envie d’essayer de nouvelles choses, d’oser des changements, d’avancer.
La gratitude augmente le plaisir, la satisfaction et l’envie d’aller plus loin, dans toutes les sphères de la vie. C’est un cercle vertueux qui soutient le corps, le mental et l’énergie au quotidien.
Tu parles de la libération du poids émotionnel. En quoi la gratitude peut-elle aider à se détacher de certaines émotions négatives liées à l’alimentation et au corps ?
La gratitude est un vrai levier pour alléger le poids émotionnel qu’on porte, souvent sans s’en rendre compte. Elle nous invite à porter notre attention sur ce qui va bien, sur ce qui nous nourrit au sens large – et pas seulement dans l’assiette. En pratique, cultiver la gratitude permet de réduire le stress, d’apaiser le mental et d’améliorer la relation qu’on entretient avec soi, avec les autres… et avec la nourriture.
J’aime proposer à mes patients un exercice tout simple : prendre un instant avant de manger pour réfléchir à l’origine des aliments. Imaginer le travail de la terre, des producteurs, et remercier ceux qui ont cuisiné avec amour. Rien que ça, ça change la façon de se nourrir.
La gratitude permet aussi de traverser les moments plus difficiles. Elle offre un autre regard, plus doux, plus juste. Même dans une journée compliquée, on peut trouver un petit détail pour lequel dire merci. Et cette pratique régulière développe une forme de résilience qu’on ne soupçonnait pas. Peu à peu, on se détache de ces émotions négatives liées à l’alimentation ou au corps. On apprend à se voir autrement… et à avancer plus sereinement.
Tu prônes une alimentation sans frustration et sans restriction excessive. Quels sont les bénéfices d'une alimentation naturelle et quels sont tes conseils sur la consommation de gluten et de produits laitiers ?
Pour moi, une alimentation naturelle, c’est revenir à l’essentiel : manger des aliments bruts, non transformés, de saison, bio si possible, et surtout riches en végétaux. Les études le montrent : l’alimentation ultra-transformée est directement liée au surpoids et à de nombreuses maladies chroniques. Les additifs, les pesticides, les émulsifiants… perturbent notre microbiote et déséquilibrent l’organisme. Résultats : fatigue, inconfort digestif, prise de poids, mal-être… Et au final, on subit son corps au lieu d’en faire un allié. Je rappelle souvent que notre corps, c’est notre véhicule pour la vie. Et qu’on a tout intérêt à en prendre soin pour aller le plus loin possible, en pleine santé.
L’alimentation vraie, majoritairement végétale et variée est un formidable outil de prévention. Elle nous apporte de la vitalité, elle nourrit nos cellules… mais aussi notre énergie et notre mental.
Ma philosophie : “Mettre de la conscience sur ce qui vous nourrit et ce que vous nourrissez”. L’assiette, mais aussi les pensées. Mais l’alimentation n’est qu’un pilier parmi d’autres. Sans un bon sommeil, une gestion du stress et une activité physique régulière, le meilleur des plats ne suffira pas à maintenir l’équilibre. Et surtout, le plaisir doit toujours rester au cœur de la démarche. Choisir de bons ingrédients, les cuisiner avec amour, savourer… c’est ça aussi, la clé d’un rééquilibrage durable.
Gluten et produits laitiers : mon approche
Sur le gluten et les produits laitiers, je n’impose rien (sauf en cas de pathologie bien sûr). Tout dépend de la personne et de ses problématiques.
✔ Produits laitiers :
Je privilégie les produits fermentés – yaourts nature, fromages – et j’invite à en consommer 2 à 3 portions par jour maximum (1 portion = 125g de yaourt, 150g de fromage blanc, 100g de skyr, 30g de fromage à pâte dure, 65g de mozzarella, 40g de chèvre). Le lait UHT est obtenu par ultra chauffage du lait à une température supérieure à 135 °C pendant 2 à 5 sec. Ce processus stérilise le lait, inactive la plupart des enzymes présentes et peut altérer la valeur nutritive du lait, principalement en provoquant une dénaturation partielle des protéines solubles. Par ailleurs, dans le régime méditerrannéen (un exemple à suivre), il est conseillé de privilégier les fromages de petits ruminants (chèvre ou brebis).
✔ Gluten :
Le blé d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec celui d’autrefois. Sélectionné,
hybridé, enrichi en gluten pour faciliter le travail de l’industrie. Ce qui explique que
beaucoup le digèrent mal, notamment en cas de syndrome de l’intestin irritable.
Mais ce n’est pas toujours le gluten le seul responsable :
- Les fructanes (sucres fermentescibles) du blé jouent un rôle aussi.
- Les additifs et résidus chimiques, notamment le glyphosate et les conservateurs, dont l’impact sur la santé intestinale est de plus en plus pointé du doigt (il existe jusqu'à 150 additifs autorisés dans les farines industrielles). Pour les pains préemballés, la liste des ingrédients et additifs est obligatoire, mais chez le boulanger, il n'y a pas d'obligation légale d'afficher cette information.
Faut-il bannir le gluten ?
Non, sauf si une pathologie l’exige. Mais je conseille de limiter, de privilégier des farines de qualité (épeautre, blés anciens) et de choisir du pain au levain, plus digeste grâce à sa longue fermentation. Attention aussi aux produits sans gluten ultra-transformés qui, au final, entretiennent les mêmes déséquilibres. Mon approche est toujours personnalisée. Si l’éviction du gluten ou des produits laitiers améliore clairement le bien-être, on ajuste. Mais si la restriction génère du stress et coupe du plaisir de manger, on rééquilibre. L’objectif, c’est de trouver le juste milieu. Nourrir le corps, sans jamais nourrir la frustration.
Pour finir, quels conseils donnerais-tu à quelqu'un qui souhaite amorcer un changement dans son alimentation et son énergie, mais qui se sent perdu ?
Je leur dis toujours : “Toute grande marche commence par un petit pas”. On veut souvent aller trop vite, tout changer d’un coup… mais c’est rarement la bonne stratégie.
Un vrai changement durable se construit dans le temps, pas à pas. En perte de poids, par exemple, viser 1 à 2 kilos par mois, c’est déjà très bien. Mais ce qui compte surtout, c’est de se concentrer sur le chemin, pas uniquement sur le résultat.
La clé, c’est d’accepter que ça prenne du temps. D’être bienveillant avec soi-même. Et de voir chaque petit changement comme une victoire. Je conseille toujours de commencer par une action simple, réalisable et qui fait du bien. Puis une autre. Et encore une. Jusqu’à ce que, doucement, la dynamique s’installe et qu’on sente l’énergie revenir. C’est ce processus-là qui transforme en profondeur. Et qui permet, au final, d’ancrer de nouvelles habitudes sans frustration… et avec beaucoup plus de plaisir.
Quels sont tes projets futurs pour ton activité de nutritionniste et énergéticienne, et ou peut-on prendre rendez-vous pour une première consultation avec toi?
J’ai plusieurs beaux projets en préparation, toujours dans l’idée d’accompagner autrement et de proposer des moments de reconnexion à soi. Avec ma collègue Eloise, sophrologue et enseignante de yoga, nous allons organiser deux journées avec au programme : yoga et cérémonie cacao que j’aurai le plaisir d’animer.
La cérémonie cacao est un rituel ancestral qui utilise le cacao sacré pour favoriser la détente, l’ouverture du cœur et la libération émotionnelle. Un vrai moment pour se recentrer.
Je prépare aussi un atelier repas gustatif en pleine conscience, pour apprendre à manger autrement, à savourer pleinement… et à remettre du plaisir dans l’assiette.
Pour découvrir ces activités ou réserver votre place, tout est sur mon site : www.helenemambourg.com/ateliers
Et si vous souhaitez prendre rendez-vous pour un accompagnement nutritionnel ou une séance énergétique, vous pouvez passer par mon site ou directement via mon agenda en ligne:
www.rosa.be/en/hp/helene-mambourg/
Où nos lecteurs peuvent-ils en savoir plus sur tes services ou te contacter ?
Sur mon site : www.helenemambourg.com ou par téléphone : +32 0470 28 49 56. ⏹
Photos © Soade Studio
Un grand merci à Hélène Mambourg pour cette interview enrichissante. Son approche holistique est une véritable invitation à prendre soin de soi en profondeur. Pour en savoir plus sur son accompagnement, n'hésitez pas à visiter son site : www.helenemambourg.com.